Tnatum
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Tnatum

.::Mutants, voici votre Enfer::.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 Uha [validée!]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Uha Thorn
Secteur A
Uha Thorn


Nombre de messages : 10
Age : 33
Date d'inscription : 23/04/2007

Uha [validée!] Empty
MessageSujet: Uha [validée!]   Uha [validée!] Icon_minitimeLun 23 Avr - 11:55

Nom : Thorn

Prénom : Uha

Âge : 250 ans (mais elle en fait 19)

Sexe : Feminin

Race : (Mutant ou Humain) Mutant (fée)

Sexualité : (Bi, homo, hétéro) hétéro

Nationalité : Fée

Pouvoirs : (4 maximums : réservé aux Mutants)

1er: A chaque pas qu'elle fait que se soit sur du béton du carrelage ou autre des fleurs magnifique pousse..Biensur elle controle ces fleurs elle peut les grossirs et même les faire devenir carnivore..

2éme: Elle controle deux licornes qui la suivent partout

L'une est blanche:
Luna


Uha [validée!] Cheval10


l'autre est noir : Lilou

[center]Uha [validée!] Licorn10


3éme: Non contente de controler deux licornes,elle controle aussi deux dragons elle peut les rendres invisibles ou les montrer..

Le premier Controle le feu :


Uha [validée!] 22231510


Le second controle l'eau :

Uha [validée!] 22231511


Le 4eme: Bien quand elle ce met vraiment en colére elle ce transforme en Ange destructeur..Les pouvoirs de cette ange sont incconus.

Uha [validée!] 22231512


Secteur : (A ou B)A

Métier dans l'établissement : (Pour les membres du personnel.)/

Physique : (5 lignes minimum)

Corps:
Elle a un corps vraiment fin,on ce demande vraiment si elle mange vraiment..Cepandant il est trés bien dessiner..Elle a ce qu'il faut ou il faut..Elle a une poitrine bien proportionée ni trop gros ni trop petit.Elle s'habille d'une robe viollette et bleu foncé cela ce mari bien avec sa longue chevelure violette et noire..

Visage:
Elle à la peau avec une teinte violette c'est trés leger mais cela ce voit..Evidemment cela ce mari bien avec tous le reste..Elle le visage trés fin,à le voir de loin on à peur de le casser rien qu'en le touchant,elle à une bouche pulpeuse..de grand yeux vert un nez fin..


Cheveux:
Ses cheveux lui arrive en bas des reins,ils sont violets,et noirs..ils ne sont pas tous raides ils bouclent trés vites..

Mains:
Ses mains sont également fines..Elle portent un bracelet qui va de son poignet à son épaule


Caractère : (5 lignes minimum)

Sa facon de pensée:

Elle pense que les créatures de la natures sont la seul éspéce qui en vale la peine..Ils sont quand même sa seul famille depuis des années..Enfin ses licornes et ses dragons surtout..Ils peuvent lui parler quand ils le veulent..Elle à le sens de l'honneur..C'est une bonne combattante evidemment mais en elle elle ne ferait pas de mal à une mouche.. C'est une personne trés sensible qui n'aime pas la vu du sang.. Bien que parfois elle soit obliger pour ce defendre..


Ses qualités:

C'est une fille trés gentille est sociable,elle tient cela de sa mère..Elle est trés courageuse et quand elle à quelque chose en tête rien ne pourra l'en empecher..

Ses defauts:

Peut être se coté tetu lui fait defaut,parfois il vaut mieu être sage que bornée mais chez elle c'est trois grain de folie pour un grain de courage


Histoire : (10 lignes minimum)


Dernière édition par le Sam 28 Avr - 6:06, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Uha Thorn
Secteur A
Uha Thorn


Nombre de messages : 10
Age : 33
Date d'inscription : 23/04/2007

Uha [validée!] Empty
MessageSujet: Re: Uha [validée!]   Uha [validée!] Icon_minitimeLun 23 Avr - 12:33

Histoire


D'un coté,il y a Wall,paisible village niché au sein d'une calme forêt anglaise.De l'autre,la pays des Fées,univers d'enchantements,de sorciéres,de licornes et de prince sanguinaires.Ou jeunesse,pouvoir et amour se gagnent à force de sortiléges de lame ensorcelées et de fioles de poison.Et ou l'espace et le temps se traversent de bien des façons.Entre les deux il y a le Mur,l'infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le séepare de Féerie.Infranchissable?pas tout a fait puisque tous les neuf an s'ouvre la foire des fées qui,durant un jour et une nuits,permet aux deux mondes de ce rencontrer.Dans certaines circonstances cepandant,attendre la prochaine foire est impossible.Car quand on s'apelle Dustant thorn et que l'on veut franchir le mur,aucun obstacle ne saurait nuire à l'amour
Il était une fois un jeune homme qui voulait conquérie l'élue de son coeur..
Quoique,à en croire semblable introduction,il n'y a guére la de quoi faire un roman(toutes les histoires de tous les jeunes gens qui furent et seront pourraient commencer de la même facon),ce jeune homme-là et ce qui lui arriva-lui même ne le sut jamais vraiment.Sortent suffissament de l'ordinaire pour merriter,d'être le pére de l'heroine de notre histoire.
Celle-ci commence,comme bien des histoires ont commencé: à Wall.
Le village de Wall se trouve encore aujourdh'ui là ou il a toujours été.Depuis six cents ans,tout au moin:perché sur un téton de granit,au coeur d'une petite forêt.Les maisons Wall se ressemblent toutes:vielles carrées,avec une facade de pierre grise,un toit d'ardoise et une haute cheminés.Tirant profit du moindre pouce roc,elles s'imbriquent,se chevauchent,s'appuient les unes contres les autres comme pour ne pas tomber,un malheureux buisson ou un maigre arbrisseau aggripée,cà et là à leurs flancs.
Il n'y a qu'une seule route pour aller à Wall : Un petit sentier en lacets qui gravit le raidillon au sortir de la forêt. Lorsqu'on le suit assez loin vers le sud,jusqu'a quitter le couvert des futtaies,il disparaît bientôt sous une couche d'asphalte pour devenir une vraie route bitumée. S'aventure-t-on plus loin encore...la route s'élargit filant à toute allure vers les grandes villes,voitures et camions y affluent à toute heure. Persévère-t-on jusqu'au bout...elle nous conduit même jusqu'a Londres, il faut toutefois compter une nuit entière pour se rendre de Wall à Londres en voiture. Les habitants de Wall plutôt du genre taciturne,dans l'ensemble se repartissent en deux types bien distincts: Il y a ceux qui sont nés à Wall aussi grands,gris et robuste que le téton de granit sur lequel leur village est construit.Et les autres,ceux qui ont choisi de s'installer à Wall et qui y sont restés,ainsi que leurs descendants.
A l'ouest,au pied du village,s'étend une forêt. Au sud,se prélasse un vaste lac,aussi traître que placide. Au nord,moutonnent les collines où les bergers mènent paître leurs troupeaux. Et, à l'est , la forêt reprend ses droits.
Le mur ne s'intterompt qu'en un seul endroit: sur environ six pieds de large,en remontant un peu vers le nord.
Par cette brèche,on apercoit une vaste prairie et,par delà cette prairie,une riviére et ,par delaà cette riviére,un rideau d'arbres. De temps à autre, des ombres et des formes aprraissent entre les arbres,au loin : des formes gigantesques, des formes minuscules,des formes étranges et d ephémères étincelles qui scintillent,le temps d'un soupir,avant de s'évanouir. Quoique l'herbe y soit grasse et abondante,jamais aucun des villageois n'a fait paîtres ses bêtes de l'autre côté du mur; pas plus qu'il n'y as jamais semé la moindre graine.
Bien au contraire: cela fait des siècles peut être même des millénaires que le village poste des sentinelles de part et d'autre de la brèche et que les villageois font de leur mieux pour ne pas y penser. Aujourdh'ui encore,armé de leurs gros gourdins,deux honnêtes citoyens montent la garde devant le mur de Wall de jour comme de nuit ,par roulement de huit heures,l'un à droite,l'autre à gauche de l'ouverture coté village,bien entendu. L'essentiel de leur mission consiste à empecher les enfants de franchir la brèche pour aller batifoler dans la prairie,voire au delà.Il leur arrive aussi,parfois,de devoir dissuader quelque promeneur égaré ou quelque étranger de passage de satisfaire leur curiosité.Pour les enfants,point n'est besoin d'artifice: il leur suffit de brandir leur gourdin.Pour ce qui est des promeneurs et des visiteurs,il y faut plus de subtilité.Ils n'utilisent la force qu'en dernier recours,quand leurs histoires de terres fraichements ensemencées ou de taureau enragé en liberté ne parviennent pas à les decourager. Rare sont ceux qui se rendent à Wall en sachant ce qu'ils viennent y chercher.Il arrive parfois que certains parmi eux,soient autorisée à passer.Ils ont tous un petit quelque chose dans les yeux...un petit quelque chose qui,une fois aperçu,ne s'oublie jamais. Il n'est fait d'état d'aucune infraction à la règle durant tout le courant du XXé siècle aucune,du moin dont les villagoies aient eut connaisance. Et ils n'en sont pas peu fiers. Il y a pourtant une exeption. Et c'est une fois tous les neufs ans:le Premier Mai,quand la foire de Wall bat son plein..
Les événements qui vont suivre ont commencé à s'ébruiter il y a fort longtemps déjà.La reine Victoria occupait le trône d'Angleterre.Les joues fraîches et lisses comme des pommes et le pas primesautier,elle n'avait encore rien de la lugubre veuve de Windsor.Il arrivait même que Lord Melbourne la dût gentiment chapitrer pour sa frivolité et ce n'etaient certes pas les occasions qui manquaient.Bien que,pour lors,toujours demoiselle,était déjà fort éprise. Mister Charles Dickens écrivait son Oliver twist;Mister Draper venait de photographier la lune pour le premièere fois,immortalisant sa face blême sur papier glacé,et Mister Morse avait récemment découvert le moyen de transmettre des messages au travers de fils métaliques.
Eussiez vous eu l'idée saugrenue de leur parler de magie ou du Pays des Fées,ils vous auraient tous toisé,un petit sourire condescentdant aux lèvres. Tous,sauf peut être Mr.Dicken qui,levant vers vous de doux yeux rêveurs,vous aurait sans doute regardé avec,sur son visage juvénile qu'aucune auguste barbe ne venait encore ombrer,une expression quelque peu nostalgique.C'etait une véritable invasion,ce printemps-là.Les iles Britaniques étaient prises d'assaut.Ils arrivaient à l'unité ou pas paraies;à Douvres,à Londres ou à Liverpool;hommes et femmes,certains aussi pâles que cette feuille,d'autres au teint couleur de lave ou de canelle,mais tous parlant une multitude de langues differentes.Ils déférlérent ainsi durant tout le mois d'avril.Certains voyageaient en train à vapeur,d'autres à cheval,en roulotte ou en cariole et beaucoup même à pied.
A cette époque,Dustant Thorn avait dix-huit ans et n'était pas ce qu'il est convenu d'appeler un romantique.Il avait les cheveux bruns,les yeux bruns et les joues constellées d'éphélides assorties.La taille moyenne,le parler lent,il avait aussi un jolie sourire,un sourire qui semblait illuminer son visage de L'interieur et n'en était pas avare.Et quand il s'abandonnait à la rêverie dans les champs paternels,il s'imaginait quittant son village natal,pour Londres,Edimbourg ou Dublin,ou quelque autre grande ville où l'on se moque bien de savoir d'où vient le vent.Il travaillait à la ferme de son père et ne possedait rien,hormis un petit cottage niché au fin fond d'un pré que ses parents lui avaient donné.
Avril s'était montré particuliérement froid,cette année là,et capricieux,aves ces brusques sautes d'humeur si typisques su printemps à l'anglaise.Les visiteurs affluaient,traversant la forêt par la petite route du sud,pour finalement se retrouver: qui,dans la chambre d'ami;qui dans la grange ;qui dans un coin d'étable avec les vaches. Certaines plantaient la tente,d'autres arrivaient avec leur roulotte tirée par d'enormes chevaux gris ou de petits poneys à poils longs.La forêt était tapissée de jacinthes.Or donc,en cette fraiche matinée du 29 avrils,Dunstant Thorn faisait le planton devant le mur,en compagnie de Tommy Forester,l'un à gauche,l'autre à droite de la bréche. Ce n'etait certes pas la premiére fois que Dunstan montait la garde,mais,jusqu'alors,il s'etait plutot concentrait de faire acte de présence,trompant,parfois,son,ennui en dispersant quelques chenapants trop curieux quand l'occasion s'en présentait.Mais,ce jour-là,il se sentait investi d'une grande responsabilité.Il tenait fermement son gourdin et ,chaque fois qu'un étranger se présentait ,lui disait:

-Demain,demain.Personne ne aujourd'hui,mon bon monsieur.

Alors l'étranger s'écartait un peu,lorgnant à la derobée vers la prairie bien innofensive qu'il apercevait par al brèche,vers les rares arbres au demeurant,trés ordinaires qui en brisaient l'uniformité et vers la forêt plutôt quelconque qui la bordait.Certains tentaient bien de lier conversation avec eux,mais,fiers de leurs éminentes attributions,les jeunes gens redressaient la tête et pinçaient les lévres décourageant fermement toute tentative de subornation.En un mot comme en cent,ils faisaient les importants.A l'heure du déjeuner,Daisy Hempstock leur apporta un petit plat de hachis Parmentier qu'elle leur offrit de partager avec BridgetComfrey,deux chopes de bières bien fraîche.
A la tombée de la nuit,deux autres robustes jeunes gens du villages armés de lanternes vinrent prendre la reléve et Dunstan er Tommy se rendirent de conserve à l'auberge de Mr.Bromios qui leur servit une pinte de sa meilleure bière appellation plus qu'amplement meritée pour les recompenser d'avoir monter la garde toute la journée.Un brouhaha vibrant d'exaltation montait dans la salle comble.L'auberge etait pleine de visages inconnus: des étrangers venus de toutes les nations du monde telle était,du moin l'impression de Dunstan qui passé la lisière de la forêt,perdait toute notion de distances.Aussi regardait-il le grand gentlemant en haut-de-forme tout droit monté de Londres assis à la table voisine avec la même admiration craintive qu'il temoignait au monsieur à la peau d'ébène et à la grande robe blanche en compagnie duquel ce dernier dînait.Dunstan savait que cela ne se faisait pas de regarder fixement les gens.Et puis,en sa qualité d'habitant du village,n'était-il pas en droit d'eprouver une certaine supériorité viasà vis de touts ces "horsin"?Pourtant d'étranges parfums d'épices lui chatouillaient les narines,des centaines de mot mysterieux et incompréhensibles lui titillaient les tympans et,bouche bée,il s'en mettait plein les yeux sans la moindre honte. L'homme en haut de forme,qui avait bien remarqué que Dunstan l'observait lui fit signe d'approcher.

-T'aime l'pudding?lui demanda t-il à brule pourpoint,en guise de présentation.Mutanabbi m'a faussé compagnie et j'ai là plus d'pudding qu'y n'men faut.C'est trop pour un seul homme.

Dunstan hocha la tête.Le pudding exhalait une odeur alléchante.

-Eh bien,lui dit son nouvel ami en lui tendant un bol et une cuillère propres,sers-toi.

Dunstant ne se fit pas prier et attaque le pudding avec enthousiasme.

-Maint'nant dis moi,fiston reprit le gentlemant en haut de forme ,quand leurs bols et le plat de pudding furent vides,on dirait bien qu'l'auberge ,n'a plus d'chambre et qu'y a plus un lit d'libre dans tout l'village.

-Vraiment? fit Dunstan,nullement surpris

-Vraiment,répondit l'autre. Et j'me d'mandais:Tu n'connaîtais pas une maison où pourrait y avoir encore une petite place pour moi?
-Tout est loué,maintenant,répondit Dunstan avec un haussement d'épaules.Je me souviens,quand j'avais neuf ans,ma mère et mon père m'avaient envoyé dormir à létable pendant une semaines pour louer ma chambre à une dame venue d'Orient avec sa famille et tous ses domestiques.Elle m'avait donneé un cerf-volant pour me remercier et je l'avais fait voler dans la prairie jusqu'a ce que la corde casse et qu'il disparaisse derriére les nuages.
-Et où t'habites,maint'nant? demanda le gentleman en haut de forme.

-J'ai un cottage sur les terres de mon père,tout au bout repondit Dunstan.C'etait là que vivait notre berger.Mais il est mort depuis ça a fait deux ans à la Saint Jean et mes parents me l'ont donné.
-Viens donc me l'montrer,dit le gentlemant en haut de forme.

Et ile ne serait jamais venu à l'esprit à Dunstan de refuser.La lune était haut dans le ciel et la nuit était claire.Ils travérsèrent le village,puis empruntèrent le sentier qui descendait vers la forêt et marchèrent d'une seule traitre jusqu'a la chaumière de Dunstan,passant en chemin devant la ferme des Thorn (où le gentleman en haut de forme se laissa surprendre par le ronflement d'une vache qui dormait dans le pré)
La maisonnette n'avait qu'une seule pièce avec une cheminée.L'etranger hocha la tête
-Ca m'convient bien dit-il Allez,Dunstan Thorn ,j'te la loue pour les trois jours prochains.
-Qu'est ce vous me donnez en échange?

-Un souverain d'or,un six pence d'argent,un penny d'cuivre et un beau farthing tout neuf.

Bigre! un souverain pour deux nuits,c'etait un loyer plus qu'honnête en des temps où un ouvrier agricole ne pouvait guère espérer se faire plus de quinze livres par an.Et encore!les bonnes années!Pourtant,Dunstan hésitait.

-Si c'est pour la foire que vous venez,rétorqua t-il,c'est donc que vous avez des miracles et des merveilles à vendre.

L'homme hocha la tête.

-Tient donc!c'est aprés les miracles et les merveilles que t'en as hein?


Dernière édition par le Jeu 26 Avr - 13:17, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Uha Thorn
Secteur A
Uha Thorn


Nombre de messages : 10
Age : 33
Date d'inscription : 23/04/2007

Uha [validée!] Empty
MessageSujet: Re: Uha [validée!]   Uha [validée!] Icon_minitimeMar 24 Avr - 7:40

Il jeta un regard circulaire.Il ce mit alors à pleuvoir:juste un petit clapotis sur le chaume,au dessus de leurs têtes.

-Oh!bon d'acord,fit-il d'un ton un tantinet agacé.Va pour un miracle et une merveille.Demain tu trouveras l'Elue de ton coeur.Et,maint'nant,voila ton argent ajouta t-il,en sortant les pièces de l'oreille de Dunstant avec un surprenant naturel.
Dunstan frotta les pièces sur le clou de la porte,pour verifier qu'il ne s'agissait pas d'argent de perlimpinpin,puis il sortit son mouchoir de sa poche,y mit les pièces et le noua pour se rendre à l'étable.Là il grimpa sans tarder dans le grenier à foin et s'endormit aussitôt. Au petit matin ,il fut tiré du sommeil par quelqu'un qui trébuchait sur son pied.

-Zut! Fit une voix.Jveux dire scuse moi.

-Qui va là?Qui c'est?Bredouilla Dunstan

-C'nest que moi dit la voix.J'vien pour la foire.J'métais refugié dans un arbre creux pour la nuit ,mais la foudre lui est tombée dessus et l'a cassé comme une coquille d'oeuf et écrasé comme une brindille et la pluis m'ombait dans l'cou et elle allait tomber dans mes bagages et comme y a la d'dans des choses qui faut qu"y restent aussi secs qu'la poussiére et que'jai toujours reussi à bien les garder aussi protégés qu'dans un coffre pendant tous mes voyages jusqu'ici alors qu'ca mouillait comme..

-De l'eau?suggéra Dunstan


C'est alors qu'a la faveur d'un éclair,Dunstan aperçut,dans un coin,quelque chose de petit et de velu coiffé d'un grand chapeau à bordss flottants.Puis ce fut de nouveau le noir complet.

-J'éspére que j'dérange pas,reprit la voix qui avait assurément une petit côté velu,à y regarder de plus prés.

-Non,non grommela Dunstan,qui tombait de sommeil.

-Tant mieux,dit la voix velue,pasque j'voudrais surtout pas déranger.

-S'il vous plaît,laissez moi dormir! supplia Dunstant.Par pitié!

Il y eut un reniflement auquel succéda un léger ronflement.Dunstan se retourna dans le foin.Le visiteur impromptu,qui ou quoi qu'il fût,péta,se gratta puis se remit à ronfler.
Dunstant écouta un moment la pluie tomber sur le toit et songea à Daisy Hempstock.Dans ses pensées,ils cheminaient côte à côte et,à six pas derriére eux,marchaient un grand gentleman en haut de forme et une petite créature velue dont Dunstant ne parvenait pas à voir la figure.Il allaient voir L'Elue de son Coeur..

Il avait le soleil dans les yeux et l'étable était vide.Il fit une toilette rapide et monta à la ferme.Là il enfila sa chemise du dimanche,sa culotte du dimanche,sa veste du dimanche,ôta la boue de ses chaussures avec son canif,puis alla dans la cuisine embrasser sa mère et se servir quelques belles tranches de pain croustillant qu'il tartina généreusement de beurre tout frais baratté. Ensuite,ses économies serrées dans son beau mouchoir de batiste,il se rendit au village saluer les gardes en faction.Par la brèche ,il apercevait les tentes multicolores que l'on montait,les stands que l'on dessait,les oriflammes flamboyantes que l'on hissait et les gens qui allaient et venaient.

-On ne peut laisser passer personne avant midi lui dit l'une des sentinelles.

Dunstan haussa les épaules et s'en fut à l'auberge.Il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir archeter avec ses économies sans même parler des piéces qu'il conservait si precieusement dans son beau mouchoir blanc.Il avait d"ja tout oublié de la promesse faite la veille au soir.A midi tapant,Dunstan se tenait devant la brèche,et ce ne fut pas sans une certaines nervosité et le sentiment de transgresser le plus intransgressable des tabous qu'i la franchit,aux cotés du gentleman en haut de forme qu'il n'avait pas vu arriver qui s'avançait au même moment.

-Ah!mon logeur!s'éxclama ce dernier en le saluant.Comment va aujourd'hui?

-Trés bien repondit Dunstan

-Viens donc avec moi,lui dit l'autre.Marchons de conserve.Tu m'tiendras compagnie.

Ils travèrserent la prairie en direction des tentes.

-Tu es deja v'nu?reprit le grand gentleman en haut de forme.

-Je suis allé à la derniére foire,il y a neuf ans.Mais j'étais encore un gamin.

-Bon lui dit son locataire.Alors rapelle-toibien:Tu n'dois accepter d'cadeau d'personne.Mais reste poli.t'es qu'un invité,n'oublie jamais ça.Et maint'nant,j'dois m'acquitter d'la part d'loyer que j'te dois encore.Car j't'ai donné ma parole,hier.Et mes cadeaux durent longtemps.Toi er ton premier né et son premier né aprés lui..C'est un cadeau qui durera aussi longtemps que j'vivrai.

-Et qu'est ce donc que ce cadeau,monsieur?

-Mais,L'Elue de ton coeur voyons!Tu n'te souviens donc pas?L'Elue de ton coeur.

Dunstan s'inclina et ils se remirent en marche vers la foire.

-Des yeux!Des yeux!Des yeux neufs pour des vieux!s'époumonait une toute petite bonne femme devant une table encombrée de fioles er de bouteilles de verre remplies d'yeux de toutes couleurs..

-Instruments de musique du monde entier Fifres,guimbardes,crécelles!

-Hymne!Hymne!Hymnes à l'amour,à la vie,à la joie!Sifflé pour un sou!Fredonnée pour deux sous!Chanté pour trois sous!

-Tentez votre chance!Entrez dans la danse;Resolvez l'enigme et emportez la fleur de vent!

-Drasp de lavande!Nappes de Jacitnhes!Rideaux de rose!

-Rêves en bouteille!Rêves en bouteille!Un shilling la pièce!

-Manteaux de ténébres!Manteaux de clair de lune!Manteaux de soleil!

-Epées de richesse!Baguette de pouvoir!Anneaux d'immortalité!Cartes de chance!Approchez!Approchez!Par ici,Gentes Dames et Doux Seigneurs!

-Baumes et onguent,filtres et panacées!

Dunstan arrêta ses pas devant un étal de minuscules bibelots de cristal.Il examina les animaux miniatures.Il hesitait à en acheter un pour Daisy Hempstock.Il prit un petit chat,guère plus grand que le pouce.Le chat de cristal battit des paupiéres en le regardant.Saisi Dunstan le laissa tomber.Le chat se rétablit en un clin d'oeil,comme un veritable chat,et retomba souplement sur ses pattes.Il se dirigea alors vers un coin de l'étal et ce mit à sa toilette.
Dunstan passa son chemin et reprit sa déambulation à travers la cohue de la foire. A croire que le monde entier s'y pressait.Tous les étrangers arrivés à Wall les semaines précédentes étaient la,sans compter les villageois eux-mêmes.Mr.Bromios avait installé une buvette et vendait des boutelles de vin et des gateaux eux gens du village,souvent tentés par la nourriture vendue par Ceux d'Outre Mur,mais qui s'etaient entendu dire par leurs grandsparents qui le tenaient de leurs propres grans parents qu'ils ne fallait jamais,au grand jamais goûter à la nourriture des fées,manger les fruit des fées,boire l'eau des fées,ni même tremper les lèvres dans le vin des fées.Car tous les neuf ans,Ceux d'Outre Mur dressaient leurs stands et,pendant un jour et une nuit,la praire accueillait la Foire des Fées.Ainsi,un jour et une nuit durant tous les neufs ans,les deux mondes commercaient-ils l'un avec l'autre.Il y avait alors des merveilles,des prodiges et des miracles à vendre,de ces choses dont nul n'oserait rêver et qui dépassent l'imagination la plus debridée.Il fausaut sauter ses pièces dans sa poche,tout en cherchant quelque chose qui ne fût ni trop gros ni trop cher et qui pourrait amuser Daisy.Il entendit soufain une sorte de carillon dns les notes s'égrenaient doucement et qui parvenait,pourtant à couvrir le brouhaha de la foire.Il se laissa guide par cette étrange mélodie.
Il passa devant une estrade où cinq colosses dansaient au soin l'un orgue de Barbarie qui faisait tourner un our noir.L'air était sinistre et l'ours faisait une tête d'enterrement.

Puis il passa devant un stant où un homme chauve,vêtu d'un kimono chatoyant,cassait des assiettes de porcelaine dont il enfournait les morceaux dans un chaudron exhalant des volutes de fumées multicolores,le tout sans cesser d'appâter,à grands cris,le chaland.Le tintement du carillon devenait de plus en plus fort.En arrivant devant le stand d'où semblait s'élever la melodieuse musique,il ne trouva personne.L'état était couvert de fleurs: de jacinthes,de digitales,de campanules,et de jonquilles,mais aussi de violettes,de lys,de minuscules églantines écarlates de pâles percenaige,de bleux myositis et d'une profusion d'autres fleurs dont Dunstant ignorait le nom.Chaque fleur était de verre ou de cristal.Tourné?sculpté?Il n'aurait su dire tant elles imitaient leurs modèle à la perferction. C'étaient elles qui tintinnabulaient comme de minusclues et lontaines clochettes.

-Hello? cria Dunstan

-Le bon jour,Messire,en cette belle journée de foire fit la marchande en desendant de sa roulotte rangée derrière le stand.
Un large sourire découvrait ses dents blanches qui accentuaient le hâme naturel de son teint olivâtre. C'était une de Ceux D'Outre Mur. Cela se voyait à ses yeux et à ses oreilles qu'il apercevait sous ses ondulants cheveux noirs.Ses prunelles violettes ressemblaient à des améthystes et ses oreilles,ombrées d'un fin duvet noir à celle d'un chat en un peu plus ronde,peut-être. Elle était d'une grande beauté.Dunstan prit une fleur sur l'étal.

-Elle est trés jolie, dit-il

C'eait une violette et elle chantait dans sa main en produisant un sn semblable à celui que l'on obtient en passant son doigt mouillé sur le bord d'un verre.

-Combien vaut-elle?

La marchande haussa les épaules.Dunstan ignorait,jusqu'alors,qu'on pût hausser les épaules de si gracieuse façon.

-Le prix ne se discute pas de prime abord,Messire lui dit-elle.Il se pourrait qu'elle vaille beaucoup plus ue vous ne pourriez payer.Alors vous partirez et ni vous ni moi n'y gagnerions rien.Parlons plutôt de la marchandise de facon plus général.
Dunstan hésitait. C'est à ce moment là qu'apparut le grand gentlman avec son beau haut de forme de soie noire.

-Et voila murmura celui-ci.Mon loyer est entièrement payé et j'n'ai plus d'dette envers toi.

Dunstan secoua la tête,comme pour chasser un mauvais rêve,et se tourna de nouveau vers la jeune fille..

-Alors,d'ou viennent-elles donc,ces fleurs? demanda t-il

La jeune fille lui sourit d'un air entendu.

-Sur les flancs du Mont Calamon,pousse un parterre de fleurs de verre. Y aller n'est pas sans danger.En revenir est un enfer.

-Et à quoi servent-elles?

-Ces fleurs ont une fonction purement décorative et récréative:elles font plaisir.Elles peuvent être offertes à quelqu'un de cher en gage d'affection et d'admiration et les sons qu'elles émettent charment agrèablement l'oreille.Elles accrochent aussi merveilleusement la lumière.

Elle se saisit d'une jacinthe qu'elle fit miroiter au soleil.Mais Dunstan ne parut guère convaincu: force lui fut de constater ni la couleur ni l'état du cristal mauve ne parvenaient à égaleu ceux des améthystes qui l'examinaient.

-Je vois,fit-il

-Elles entrent également dans la composition de certains sorts et autres enchantements.Si Messire est magicien..

Dunstan secoua la tête.

-Las!Elles n'en demeurent pas moins ravissantes,insista-elle.

Et de lui adresser son plus charmant sourire.L'étrangeté de la belle tenait à cette fine chaîne d'argent qui lui entourait le poignet et la cheville,puis courait dans l'herbe jusqu'a la roulotte,derrière le stand.

Dunstan ne put tenit sa langue.

"La chaîne?fit la damoiselle.Elle m'attelle à ma tâche.Je suis l'esclave attitrée de la sorcière qui possède cete échoppe.Elle m'a capturée,il y a bien longtemps de cela,alors que je jouais prés des chutes,sur les terres de mon père,écervelée que j'étais.C'est alors qu'elle reprit sa forme ordirnaire et me jeta dans un sac.

-Et vous êtes son esclave pour toujours?

-Non,pas pour toujours,répondit la jeune fille,en souriant.Je reprendrai ma liberté le jour où la lune perdra sa fille,pour peu que cela soit surant la semaine des deux lundis.J'attends ce jour avec impatience.Mais pour lors,je fais ce que l'on m'ordonne et me contente de rêver.Voulez-vous m'acheter une fleur,mon doux seigneur?

-Je m'apelle Dunstan

-Ce serait dommage de cacher un aussi joli nom,assurément! rétorqua t-elle,avec un petit sourire moquer.Où sont vos tenailles,Messire Dunstan? Attraperiez vous le Diable par le nez?

-Et quel est le vôtre?demanda Dunstan qui s'était violemment empourpré.

-Je n'ai plus de npm.Je suis une esclave et le nom que je portais m'a été confisqué.Je reponds à "Eh toi!"ou à "Holà godiche! ou à "Viens là,sale souillon!" et à bien d'autres imprécations.

Dunstan remarqua alors à quel point l(étoffe soyeuse de sa robe épousait ses formes qu'elle avait fort gracieuses.Il sentit son regard ciolet posé sur lui et déglutit avec peine.
Incapable de la regarder plus longtemps,il glissa la main dans sa poche,sortit précipitamment son mouchoir et fit tomber ses pièces sur la table.

-Tenez,payez-vous,dit-il en cueillant au hazard un étincelant perce-neige.

-Nous ne prenons pas d'argent à ce stant,déclara la belle,en repoussant les pièces.

-Ah non?qu'est ce que vous voulez alors?

Pour le moin agité,Dunstan était à présent,bien pressé de rentrer.Il ne voulait rien d'autre qu'obtenir un fleur pour...Daisy..Daisy Hempstock...prendre sa fleur et s'en aller car,à la verité,la jeune fille le trouvlait plus qu'il ne se l'avouer.

-Je pourrais vous prendre la couleur de vos cheveux,répondit-elle.Ou tous les souvenirs que vous avez gardés de votre enfance avant trois ans.Je pourrais vous prendre l'ouie de votre oreille gauche,pas tout juste assez pour que vous ne puissiez plus aprécier la musique,ni entendre chanter l'eau d'un ruisseau,ni le vent soupirer dans les feuilles...

Dunstan secoua la tête..[b]


Dernière édition par le Jeu 26 Avr - 13:21, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Uha Thorn
Secteur A
Uha Thorn


Nombre de messages : 10
Age : 33
Date d'inscription : 23/04/2007

Uha [validée!] Empty
MessageSujet: Re: Uha [validée!]   Uha [validée!] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 12:35

-...Ou un baiser.Un baiser,juste ici,sur ma joue.

-Ca,je le donnerai bien volontiers,fit Dunstan,en liant le geste à la parole.

Il se pencha par-dessus la table et, dans le tintinnabulement des fleurs de cristal,planta un baiser sur la joue satinée de la damoisellle.
C'est alors qu'il sentit son parfum,un parfum enivrant,ensorcelant,qui lui monta à la tête,lui fit battre le coeur et le pénétra jusqu'a lâme.

-Voilà,dit-elle,en lui tendant le perce-neige.

Il lui prit la fleur des mains,les siennes lui parurent soudain énormes et bien maladroites,comparés à celles,délicates et parfaites de la jolie marchande..

-A ce soir.Car je te reverrai cette nuit,Dunstan Thorn,lui murmura t-elle à l'oreille.Quand la lune se couchera,reviens ici et imite le cri de chevêche.Sauras-tu faire cela?

Dunstan hocha la tête et s'éloigna d'un pas chancelant.Il ne lui demanda pas comment elle connaisait son nom.Il le savait déjà:elle lui avait pris quand il l'avait embrassée,entre autres choses,comme son coeur ,par exemple.

La lune se couchait.

Plaçant ses mains en porte-vois,Dunstan hulula.Pas de réponse.Au dessus de sa tête,le ciel s'était paré d'un beau brocat sombre,bleu,peut être ,ou mauvre pas noir,en tous cas,et pailleté de plus d'étoiles que l'oeil n'en pouvait voir.
Il hulula de nouveau.

-Ca,souffla une voix sévère à son oreille,ça n'a rien d'une chouette chevêche.Ce pourrait être un harfang des neiges,à la rigeur,ou même un effraie.Si j'avais les oreilles bouchées ,peut être pourrais-je croire qu'il sagit d'un grand duc.Mais ce n'est certainement pas une chevêche.

Dunstan haussa les épaules en souriant bpetement.La fille du Pays des Fées s'assit à côté de lui.Il tressaillit.Elle l'enivrait:il la respirait,la sentait par tous les pores de sa peau.Elle s'approcha,tout près.

-Crois-tu que je t'ai jeté un sort,charmant Dunstan?
-Je ne sais pas

Elle rit,et son rire chantait comme l'eau d'un ruisseau qui court entre les rochers.

-Mais non,je ne t'ai pas ensorcel".Non,non,non jolie garçon.

Elle rit encore,puis s'allongea dans l'herbe pour regarder le ciel.

-Et tes étoiles à toi,comment sont-elles?lui demanda la jouvencelle.

Dunstan s'etendit auprés d'elle et observa le ciel.Elles avaient assurément quelque chose de bizarre,ces étoiles: etais-ce parce qu'elles brillaient de mille feux,comme de minuscules joyaux multicolores? Peut être etait-ce leur nombre,la disposition des constellations?Oui,il y avait vraiment quelque chose d'étrange et de merveilleux dans ces étoiles-là..
Ils étaient couchés dans l'herbe,côte à côte,à contempler le firmament..

-Qu'attends-tu de la vie?s'enquit l'ensorcelante damoiselle
-Je ne sais pas,reconnut-il.
-Quels est ton plus cher désir? insista t-elle
-Vous je crois.
-Moi,je veux recouvrer ma liberté.

Dunstan se saisit alors de la chaîne qui lui entravait le poignet et tira dessus de toutes ses forces.Mais elle était plus solide qu'il n'y parraissait

-Alliage de souffle de chat,d'écailles de poisson,de clair de lune et d'argent,lui précisa la belle.Indestructible tant que le sort n'est pas rompu.

-Oh!fit Dunstan,en reprenant sa place auprés d'elle
-Je ne devrais pas me plaindre: elle est trés trés longue.Mais le seul fait de me savoir prisoniére me révolte.Je me languis du pays de mon père aussi.Et puis,la sorcière n'est pas la meilleure des maitresses..

Comme elle s'était tue,Dunstant se pencha au desdus d'elle pour lui caresser la joue et sentit quelque chose de mouillé et de chaud sur sa main.

-Mais vous pleurez!

Elle ne répondit pas.Dunstan l'attira alors contre lui,en essuyant vainement ses joues de sa grosse main maladroite.Puis,il lui prit le menton,leva vers lui son visage en pleurs,et timidement,ne sachant trop s'il faisait ce qu'il fallait faire en pareilles circonstances,il l'embrassa là,en plein sur la bouche.Elle eut comme une hésitation,puis entrouvrit les lèvres et glissa sa langue entre les siennes.C'est alors que,sous le firmament étoilé du Pays des Fées,Dunstan Thorn fut complétement et irrémédiablement perdu.
Il avait deja embrassé des filles au village,mais il n'était jamais allé plus loin. Sa paume épousa la courbe d'un sein sous la soie de sa robe.Ses doigts frolèrent les boutons de rose qui saillaient sous l'etoffe. Elle se cramponna à lui,comme si sa vie en dépendait,et commença à se débattre avec sa chemise et ses grégues.Elle était si menue.Il avait peur de lui faire mal.Il avait peur de la casser.Mais elle se démenait,se tortillait sous lui,haletant et fougeuse,le guidant de la main.
Elle lui couvrit le visage et le torse de centaines de baisers ardents puis,tout à coup,elle fut sur lui,le chevauchant,pantelant et rieuse en sueur,aussi insaisisable q'une anguille.Alors il se cambra donnant des coups de reins,exultant, la tête pleine d'elle.Oui,il n'y avait plus qu'elle rien qu'elle s'il avait su son nom il l'aurait crué jusques aux cieux sur tous les tons.A la fin,il se serait retiré,mais elle le retint en elle,nouant ses jambes autour de lui,et s'unisant à lui avec une telle force qu'elle et lui ne faisaient plus qu'un avec l'univers; comme si,pour un instant,un instant magique ,d'une magie puissante et boulversante,ils n'etaient plus qu'une seule et même personne,donnant et recevant à la fois,tandis que là-haut,déjà les étoiles pâlissaient..
Ils demeurèrent longtemps allongés côte à côte. Puis la fille du Pays des Fées rajusta sa robe de soie et fut de nouveau décemment couverte. Dunstan remonta ses grégues à contrecoeur,lui prit la main et la serra dans la sienne.La sueur séchait sur sa peau.Il avait froid et se sentait soudain horriblement seul. Il pouvait mieux la voir maintenant que la nuit s'éloignait.Autour d'eux,les animaux s'agitaient:les chevaux piaffaient,les oiseaux s'éveillaient pour célébrer de leurs trilles la prochaine apparition du soleil et ,çà et là à travers la prairie,les occupants des tentes recomencçaient à s'affairer.

-Sauve-toi à présent,lui murmura t-elle,une lueur de regret dans les yeux.

L'eclat violine de ses prunelles semblait refléter celui des nuages qui flottaient,tout là haut dans le ciel de l'aube. Puis elle l'embrassa,doucement sur les lèvres,un gout de groseille écrasées,et se leva pour rentrer dans la roulotte de bois peint,derrière le stand.
Etourdi et esseulé,Dunstan traversa le champ de foire .Il se sentait soudain bien vieux pour ses dix huit ans.Il retourna dans la grange,enleva ses bottes et s'endormit.Quant il se réveilla,le soleil était déjà haut dans le ciel.
Le lendemain,la foire achevée,les étrangers quittèrent le villages et la vie à Wall reprit son cours normal un cours peutêtre un peu moin normal que dans les autres villages mais,réflexion faite,relativement normal tout de même.
Dunstan rentra dormir chez lui..

Soudain un cri s'éleva,un cri strindent et redoutablement insistant. C'est alors que les deux gardes découvrirent le panier posé à leurs pieds.Il y avait une sorte de ballot à l'interieur,un ballot de soie et de couvertures de laine au sommet duquel émergeait une petite tête braillante et cramoisie avec des yeux percants et une bouche béante hurlante et affamée. Et,là attaché aux couvertures du bébé avec un épingles d'argent.Il y avait un bout de parchemin sur lequel était écrit dans une calligraphie élégante,quoiqu'un peu surannée,les mots suivants: Uha Thorn

Les deux gardes ramenérent le bébé devant la petite cabane de Dunstan..Ils frappérent plusieurs fois avant que Dunstan deigne leurs repondre.Il ouvrit la porte et regardant avec grand etonnement le bébé que tenait une des sentinelles..Ils lui donnérent et partir sans dire un seul mot..C'etait une petite fille et elle avait les yeux de sa mère. Il savait d'où elle venait..Il ne pouvait pas la garder..Il allait bientôt se marier..il ne pouvait pas..Il prit une decision qu'il regretta bien plus tard..Il prit son manteau noir et degoulinant de boue,et partit dans la nuit,le bébé dans ses bras..Il partait dans la forêt..Il ne pouvait pas prendre soin d'elle,il en serait incapable..de plus comment le considereraient on au village..Il ne pouvait plus reculer..La lune était pleine et ne laisserait place au soleil que dans quelques heures..Il deposa le bébé à terre le laissant pleurer..il pleura à son tour..et courru vers le village abandonnant Uha dans son malheur..

_________________________________________________________

5 ans plus tard

eh oui la petit uha avait cinq ans,et elle avait survécut,grâce à ses licornes et à ses dragons qui s'etaient charger de la nourir de tout lui apprendre..et même à controler se pouvoir étrange quand elle ce mettait en colére..elle ce changait en un ange byzarre..Uha n'avait jamais était au village et n'avait pas connaissance de ce lieu..pour l'instant ses parents était ses licornes et ses dragons.Elle ne savait pas ce que cela faisait d'avoir des parents humains..ou même fées..

Les années passérent et ce fut l'apparition de plusieurs inventions sans que Uha n'en prennent connaissance..Elle avait bientot avoir 250 ans et ne viellissait pas d'un pouce..Elle était aussi jeune qu'une jeune fille de 19 ans et tout ce qu'elle faisait de ses journée était de chevaucher ses licornes courrant dans la forêt et danser dans les champs de fleurs..

Un jour ou elle était coucher dans l'herbe admirant la beautée des étoiles..Des hommes en noirs arrivèrent dans un camion..Uha ne connaissait pas cette invention..et cela lui faisait un peu peur mais elle ne broncha pas..Apparement elle n'etait pas la seule éspéce humaine et cela elle l'ignorait,tout ce qu'elle avait vu jusqu'ici était les êtres qui habitaient la foret..Ses deux dragons apparurent sachant que Uha était en danger..Le combat dura 6 jours et 7 nuits exactement..Elle était bien trop faible pour continuer...
Revenir en haut Aller en bas
Uha Thorn
Secteur A
Uha Thorn


Nombre de messages : 10
Age : 33
Date d'inscription : 23/04/2007

Uha [validée!] Empty
MessageSujet: Re: Uha [validée!]   Uha [validée!] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 13:22

FINIT
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Morrisson

Elizabeth Morrisson


Féminin
Nombre de messages : 1859
Age : 34
Date d'inscription : 30/09/2006


Âge: 20 ans
Secteur/Métier: A, MdP et accueil des nouveaux Mutants
Vos pouvoirs:

Uha [validée!] Empty
MessageSujet: Re: Uha [validée!]   Uha [validée!] Icon_minitimeVen 27 Avr - 17:10

Fiche validée! Désolée pour le temps que j'ai mit, mais faut dire que l'histoire est longue! ^^'
Jolie fiche en passant ^^
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Uha [validée!] Empty
MessageSujet: Re: Uha [validée!]   Uha [validée!] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Uha [validée!]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sha Dow [ Validee !]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tnatum :: Fiches :: Fiches des membres du secteur A-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser