Un monstre parmit tant d'autre.

Les hommes en noirs déposèrent le corps inerte de la jeune Viracocha, celle-ci n'était pas encore révellée. Après une ou deux heures, la jeune mutante se réveilla en sursaut. Où était-elle? Elle se leva et regarda la pièce en question. Elle toucha le mur, puis elle sursauta, ce n'était pas de la pierre rien de cela. Viracocha vit une fenêtre très étrange pour elle.

" Où suis-je?"

La petite fille de quatorze ans commença à trembler, où était sa famille, ses amis, sa maison... Était-elle rendu dans un autre monde là où les prêtresse parlait, un monde fantastique là où l'être humain était heureux. Mais drôle d'endroit, c'était si triste! Viracocha s'avança vers une table. Mais elle était très haute, puis elle regarda la chaise, elle ne savait même pas se que s'était elle y toucha, mais recula, car elle avait peur. La petit Viracocha commença à sangloter. S'était un peu normal non? Elle était dans le futur pour elle et non dans son temps....

Elizabeth entra dans la salle, son petit Garry marchant lentement derrière elle. Il se tenait à l’une des jambes de sa mère pour ne pas tomber. Il avait retenu que le sol, ici, était dur et faisait mal quand on tombait dessus. Pourtant, il voulait marcher.
Viracocha pleurait. La jeune femme sourit faiblement, s’approchant lentement de la Mutant. Elle s’agenouilla devant elle. Parlait-elle français? Elizabeth l’espérait.

« Viracocha… calme-toi… ne pleure pas. Tu veux juste t’aider. Je sais que c’est dur, pour toi, de te retrouver ici alors que tu ne connais pas grand chose de la vie, mais je vais t’aider. Je suis Elizabeth. Lui, c’est mon petit garçon, Garry. »

Ces noms… sonnaient-ils étranges aux oreilles d’une enfant qui ne venait même pas de cette époque-ci? Probablement. Le fils d’Elizabeth souriait à Viracocha. Il semblait chercher à la voir sourire, elle aussi. Il n’aimait pas voir les gens pleurer.

« Mama! » fit-il, pointant la nouvelle arrivante.

Elizabeth sourit à son petit garçon et le fit asseoir par terre. Puis, elle s’adressa de nouveau à Viracocha :

« Tu comprends ce que je te dis? Tu comprends le français? »

Viracocha entendit des bruits de pas dans la salle, mais elle ne se retourna pas. S'était une jeune femme qui était devant elle. Elle était très différente d'elle, car elle n'était pas habillé commes les Incas, alors où était-elle tombé?

" Où suis-je? Où est mon peuple! Où sont les Incas? En quelle année sommes-nous?"

Viracocha avait peur, elle regarda l'enfant, mais elle ne fit rien. Pourquoi était-elle ici? Oui bien sûr Viracocha comprennait un peu le français, mais elle parlait des fois dans sa langue maternelle. Mais c'est rare, elle avait un drôle d'accent quand elle parlait s'était très mignon.

"Oui, je comprends le français"

Viracocha regarda la mutante et regarda autour d'elle. S'était très sinistre...

Elle comprenait le français, parfait! Elizabeth aurait eu beaucoup de mal à se faire comprendre, autrement. En quelle année? Comptant sur ses doigts, la jeune femme mit un temps à répondre à l’Inca. Ça lui ferait un choc terrible d’apprendre qu’on était en 2007… La pauvre petite! Elle allait se sentir dépaysée, c’était certain…

« Tu te trouves à Tnatum. Ton… peuple a complètement disparut de la surface de la Terre. Tu es la seule Inca toujours vivante. Ils ont tous été tués par les maladies et les conquérants des autres pays. Je suis désolée de t’apprendre cela…
Nous sommes en… »

Elizabeth marqua une pause, observa son bébé et poursuivit, le cœur serré :

« Nous sommes en 2007. Tu as dormi… plusieurs siècles, Viracocha. Je sais que ça doit te sembler irréel, mais de ton époque, il ne reste que des ruines… »

La jeune femme avait un peu peur de la réaction de la nouvelle arrivante. Certain apprenaient la morts de leurs parents et ça virait en désastre… que ça faisait d’apprendre que l’on se réveillait dans un autre époque, sans parents, sans amis, sans aucune connaissance de ce monde? Ce devait être horrible à supporter. Pauvre Viracocha. Elizabeth n’aurait pas voulu être à sa place… ce n’était pas amusant de dire cela à quelqu’un, imaginez un peu se faire dire cela! C’était encore pire.

Elizabeth soupira, mais acquiesça à la question de Viracocha. Elle n’avait pas vraiment le choix, de toute façon… La détresse de cette petite fendait le cœur à la jeune mère. Elle ne pouvait pas la laisser seule dans ce monde. Elle alla rejoindre la nouvelle arrivante sous la table et la prit doucement dans ses bras, alors que Garry venait les rejoindre, regardant d’un triste Viracocha.

« Allez, pleure un bon coup, ma grande… ça te fera du bien. Tu veux prendre mon bébé? Il est gentil. Je suis sûre qu’il sera content de te consoler. Il n’aime pas voir les gens pleurer. »

Garry s’était assit bien sagement à côté de Viracocha. Il la regardait de ses grands yeux verts.

« Ce qu’il y a, comme objets, autour de toi… Eh bien, en ce moment, tu te trouves sous une table. C’est là-dessus que l’on mange. Ça, autour de la table, se sont des chaises. On s’assoit, généralement, là-dessus. Sinon, les lumières au plafond, se sont des néons. C’est un peu comme des lampes, mais qui ne s’éteignent pas et qui ne brûlent pas. »

Qu’y avait-il d’autre, aussi, d’étranger à cette fille? Elizabeth ne le savait pas vraiment.